Durant cette période, Serge Babeux porte un regard intense sur le corps projecteur d’états d’âme, dévoilant une face jusque-là sous-exprimée de sa sensibilité. Sa représentation de l’humain est une déclaration de foi qu’il rend dans un trait « vitraillé » faisant écho aux tableaux de verre de nos églises. Ainsi relus, les sujets, la plupart féminins, sont magnifiés. Le romantisme de certains tableaux, où les femmes se confondent avec un motif généreux de feuilles, évoque l’Art nouveau.